L'héritage de mai 68

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Sous les pavés, les Stones

68tours_3

En 1968, les Rolling Stones sont déjà le groupe rock phare. Des titres comme Satisfaction, Paint it black ou Let's spend the night together en ont fait des icônes des années 1960, des anti-Beatles adeptes du "sex, drugs and rock and roll".

Mais en 1968, "le plus grand groupe de rock de tous les temps" va ajouter une corde à son arc, grâce à un titre polémique très politisé, Street fighting man.

200pxfightingmanstones_2 En mars, Mick Jagger assiste à Londres à un rassemblement de près de 25.000 personnes contre la guerre au Viêt-Nam. La manifestation sera dispersée par la garde royale montée, qui chargera sur la foule.

Au printemps, Mick Jagger et Keith Richards se rendent régulièrement à Paris, où ils sont impressionnés par la vigueur du mouvement de mai dans le quartier latin. Les affrontements, les barricades, les grèves, les discussions idéologiques feront fire au génial guitariste des Stones que mai 68 fut "ce que le Français ont fait de plus rock and roll".

Enregistré en avril, Street fighting man se veut une ode à la protestation et à la manifestation de rue. Boycotté par de nombreuses radios américaines pour des paroles subversives telles que "I'll shout and scream, I'll kill the king, I'll rail at all his servants", le titre restera confidentiel aux USA et ne sortira en single en Grande-Bretagne qu'en 1972. En France, il s'impose comme une révérence au combat de mai, et encrera le groupe dans l'hexagone.


Inclu dans l'album Beggars banquet, Street fighting man accompagne des tubes du groupe tels que Jumping Jack flash ou Honky tonk woman.

Le titre sera plus tard repris à de nombreuses reprises, notamment par Rod Stewart, Bruce Springsteen ou Rage against the machine.

Herwin Bere

Rédigé à 11:52 dans 68 tours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Martin Luther King is back !

Images_2Quarante ans après son assassinat, Martin Luther King inspire toujours la vie politique américaine. John McCain comme Hillary Clinton ont fait le déplacement à Memphis pour tenter de s'attirer les voix de l'électorat noir qui semble acquis à Barack Obama.

    C'est dans cette ville du Tennessee que le leader du mouvement des droits civiques fut assassiné le 4 avril 1968 au Lorraine Motel.

Pour McCain et Clinton, qui pour la première fois dans l'histoire des Etats-Unis doivent batailler contre un candidat métis ayant de réelles chances d'être élu à la Maison blanche, attirer une fraction de l'électorat afro-américain semble mission impossible.

Le candidat républicain et la sénatrice de New York, en lutte avec Obama pour l'investiture démocrate, se sont rendus à Memphis pour y prononcer des discours. Ils participeront également dans la soirée à une émission sur NBC centrée autour du rôle joué par le pasteur King dans le mouvement des années 1960 contre la ségrégation.

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Rédigé à 20:34 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Balises: Barack Obama, Hillary Clinton, John Mccain, Martin Luther King, Memphis, USA

Martin Luther King assassiné !

Radio1_3 Le pasteur Martin Luther King, chef de file du mouvement noir non-violent aux Etats Unis, a été assassiné il y a une heure, à Memphis, dans le Tennessee. Il était au balcon de sa chambre d'hôtel quand une balle, une seule, l'a abattu. L'assassin, blanc, dont on ignore toujours l'identité, attendait manifestement depuis longtemps dans une maison de l'autre côté de la rue. Et quand Martin Luther King est apparu dans le viseur de son fusil à lunettes, il a tiré.Martinlutherking2

Tout le monde est évidemment sous le choc de cet assassinat politique. On craint maintenant une explosion de violence dans la communauté noire des Etats-Unis, avec un week-end qui s'annonce qui pourrait bien être sanglant. Il faut dire qu'après cet odieux attentat les leaders noirs non-violents voient leur crédibilité tomber en flèche au profit des plus extrémistes. 

Plus largement, cela faisait quelques années que le pasteur se trouvait dans une situation difficile, avec l'apparition de nouveaux leaders noirs radicaux, comme Stokley Carmichael et Rap Brown,qui pointaient ses compromissions avec le pouvoir blanc. Malgré l'émergence des mouvements radicaux comme le Black Panther Party, Marthin Luther King n'a jamais renoncé à la non-violence même s'il avait un peu durci sa position ces derniers temps, a l'orée d'un nouveau combat. En effet, après la conquête des droits civiques, ce sont les droits économiques qui restent à conquérir pour les noirs des Etats-Unis.

Restera du pasteur son formidable combat pour les droits civiques, récompensé en 1964 par le Prix Nobel de la Paix, et son célèbre discours '"I have a dream", prononcé  le 28 août 1963.


 

Arthur Cembrese

Rédigé à 07:00 dans Il y a 40 ans dans le transistor | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Sous la plage, les pavés ! Ou comment les cinéastes ont repris leur liberté

Beaux_arts Martin Scorsese, Jim Jarmusch, Ken Loach, Stephen Frears, George Lucas... : autant de pointures révélées par la Quinzaine des Réalisateurs, sélection de films "parallèle" à la compétition officielle du Festival de Cannes. Véritable oasis dédiée à la liberté artistique et la poursuite de nouvelles formes de cinéma, la Quinzaine doit son existence à la Société des Réalisateurs de films créée en juin 1968, au lendemain des évènements de mai.

Coup de tonnerre dans le temple du cinéma mondial : la 21ème édition du Festival de Cannes, ouverte par la projection hors compétition d'Autant en emporte le vent, est interrompue le 19 mai 1968.

Solidaires des mouvements étudiants et ouvriers de la capitale, les réalisateurs français de la "Nouvelle Vague" (Jean-Luc Godard, Claude Lelouch, François Truffaut, Louis Malle, Roman Polanski) sèment la pagaille, prennent la tête de vifs débats et fustigent le conformisme d'un festival hermétique à la crise. En soutien, de jeunes cinéastes en compétition, dont Alain Resnais (Je t'aime, je t'aime), Milos Forman (Au feu les pompiers) et Carlos Saura (Peppermint Frappe) retirent chacun leur film de la sélection. Devenu une plateforme politique et médiatique, les organisateurs décident de fermer les portes du Festival.

       

Photo la-SRF.fr

Ni une, ni deux, ces artistes protestataires, avec notamment Jacques Rivette, Robert Bresson et Claude Berri, se regroupent dans la Société des Réalisateurs de films (SRF) en juin. Sa mission ? "Défendre les libertés artistiques, morales, professionnelles et économiques de la création et participer à l’élaboration et à l’évolution des structures de cinéma". En toile de fond, l'éviction de la direction de la Cinémathèque Française, quelques mois plus tôt, du très respecté Henri Langlois, par André Malraux, ministre de la culture sous de Gaulle.

Grâce à la SRF, Cannes 69 voit naître une nouvelle section parallèle, la bien-nommée Quinzaine des Réalisateurs, véritable contre-festival. Son créneau : permettre aux cinématographies contestataires de s'exprimer, aux antipodes de l'académisme de la compétition officielle.

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Rédigé à 12:27 dans Lézards sur le pavé | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Et Laurent Voulzy pleura le Flower Power

68tours_3Elle inonda les radios en 1992 mais aurait trouvé toute sa place en 1968. Le pouvoir des fleurs, la chanson de Laurent Voulzy en forme d'ode au Flower Power est un monument du genre. "Changer les choses avec des bouquets de roses, changer les hommes avec des géraniums", clame le chanteur français, dans son look d'éternel fleur bleue au coeur grenadine.

En version française, le slogan des Hippies attribué au poète américain Allen Ginsberg (1965) garde le même leitmotiv pacifiste mais en 1992, il se pare d'une dimension nostalgique, que rend compte le très kitsch clip de la chanson. "Je m'souviens on avait des projets pour la terre ... faire tomber les barrières... fallait voir imagine notre espoir... jasmin, lilas, c'étaient nos divisions nos soldats", témoigne Laurent Voulzy dans le livre animé que découvrent dans un grenier les enfants d'un monde apocalyptique devenu un champ de tôles et de ruines.

En 68, "L'Eden, le jardin, c'était pour demain". En 92, le constat de la désillusion. En 2008, un nouvel espoir ?

Petrie Yaienflat

Rédigé à 20:11 dans 68 tours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Dominique de Villepin, ce révolutionnaire

Villepin_beyrouth_170706_3Black_star L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin rappelle qu'il a participé au mouvement de Mai 68, confiant avoir été "le seul gréviste" du lycée français de Caracas, au Venezuela, où il était alors scolarisé, dans un entretien mardi à La Tribune de Genève.
    "J'étais le seul gréviste au lycée français de Caracas. J'étais loin de la France. J'apercevais un tournant dans les relations entre le pouvoir et la société, l'affirmation d'une jeunesse, d'un autre regard porté sur le monde, d'un idéal à défendre", déclare-t-il.
      Né en novembre 1953 au Maroc, M. de Villepin a passé une partie de son enfance et de son adolescence au Venezuela.

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Rédigé à 16:31 dans Les Etoiles de Mai | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Balises: Arthur Rimbaud, Caracas, Dominique de Villepin, mai 68

Un nouveau premier secrétaire pour le PC tchécoslovaque

Radio1_2 Alexandre Dubcek est désormais le nouveau "camarade numéro un" du Parti communiste de Tchécoslovaquie. Il succède à la tête du parti au général Antonin Novotny. L'élection de Dubcek comme nouveau patron du PCT répond à une demande de la nouvelle garde du parti, très irritée par l'Etat de l'économie tchécoslovaque.

Âgé de 47 ans, Alexandre Dubcek était jusque là Premier secrétaire du PC de Slovaquie. Il exercera désormais les plus hautes fonctions politiques du pays. Dans le même temps, le général Ludvik Svoboda, actuel ministre de la défense, devient Président de la république tchécoslovaque, succédant à Novotny, qui cumulait les fonctions de chef de l'Etat et de Premier secrétaire du parti.

DubceCet attelage semble être le fruit d'une combinaison entre l'ancienne et la nouvelle génération de cadres du PCT. En effet, Svoboda fut une figure de proue du "coup de Prague" de 1948, qui vit les communistes prendre le pouvoir dans le pays. Il est donc présenté comme un camarade fidèle à la ligne officielle du pacte de Varsovie et du Parti communiste d'Union soviétique. En revanche, bien que Dubcek soit un membre de longue date du parti, sa nomination fait écho aux protestations des jeunes et des étudiants, plus enclins vers des revendications d'assouplissements du régime et de distenciation vis à vis de Moscou, pour une sorte de "socialisme à visage humain", selon l'expression qui se propage parmi la jeunesse de Prague.

Herwin Bere

Rédigé à 19:00 dans Il y a 40 ans dans le transistor | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

"J'ai jamais autant bossé qu'en 68"

Anonymesmai_3En 68,Thierry Monod a passé beaucoup de temps à discuter avec ses profs pour reconstruire le cursus de la faculté de médecine de Rennes. Il était heureux d'avoir enfin accès à la parole.

Papa1

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Rédigé à 17:37 dans Les Anonymes de Mai | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Philippe Manoeuvre : "L'héritage de Mai 68? C'est moi, c'est moi, c'est moi!"

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Le rédacteur en chef de "Rock et Folk" (sic) se lâche dans une interview accordée à des étudiants en journalisme de Sciences Po.

En mai 1968, Philippe Manœuvre a 14 ans. L'ado déjà rebelle aimerait bien "casser du flic", mais ses parents l'assignent à résidence, à Châlons-en-Champagne, dans la Marne... C'est donc l'oreille collée au poste de radio qu'il vit les événements. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir son mot à dire, en ces temps de commémorite aigue. Pour notre plus grand bonheur quand il rappelle que Mai 68 s'inscrit aussi dans l'histoire du rock.

"En 68, Dylan faisait des gâteaux au chocolat à la campagne"

Où l'on apprend que Mai a plus ou moins inspiré les stars de l'époque. Pendant que Bob Dylan "fait des gâteaux au chocolat avec sa femme à la campagne", les Beatles parlent de Revolution sans la faire. Quant aux Rolling Stones, témoins des rallyes anti-guerre du Viet-Nâm et jaloux de l'agitation parisienne, ils composent Street fighting man, ode aux protestataires de la rue.

Attention: vidéo de sept minutes, sans montage ni trucage.



Lire la suite "Philippe Manoeuvre : "L'héritage de Mai 68? C'est moi, c'est moi, c'est moi!"" »

Rédigé à 15:44 dans Les Enfants de Mai | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)

"Liquider l'héritage de mai 68 ?" Non merci !

Images_2Un sondage de l'institut CSA qui paraît aujourd'hui dans le Nouvel Observateur indique que les     trois-quarts des Français ne sont pas d'accord pour "liquider l'héritage de mai 68", selon l'expression de Nicolas Sarkozy en avril dernier, en pleine campagne présidentielle.

74% des personnes interrogées se déclarent "plutôt pas d'accord" avec l'idée développée par le président "parce que les reproches que l'on peut faire sur l'état d'esprit de la société française ne sont pas liés à mai 68".

Seuls 18% se déclarent "plutôt d'accord" avec le projet de liquider cet héritage car "les conséquences de mai 68 sont mauvaises" sur l'état d'esprit de la société française. 8% ne se prononcent pas.

74% des Français considèrent que mai 68 a eu un impact positif sur la société française tandis que 20% seulement pensent que cette période a eu un impact négatif. 6% ne se prononcent pas.

Ainsi mai 68 a eu une influence "plutôt positive" sur la répartition des tâches entre les hommes et les femmes pour 80% des personnes interrogées, sur le droit syndical (73%), la sexualité (72%), les rapports parents-enfants (64%), les moeurs (61%). Et ce ne sont pas moins de 77% des Français qui pensent qu'ils auraient plutôt été du côté des étudiants et des grévistes en 68, alors que seuls 14% pensent qu'ils auraient été du côté des forces de l'ordre.

Le sondage a été réalisé les 19 et 20 mars auprès d'un échantillon représentatif de 959 Français âgés de 18 ans et plus, sélectionnés selon la méthode des  quotas.

Arthur Cembrese (avec AFP)

Rédigé à 09:07 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

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