Libération revient aujourd'hui sur une curieuse disposition de la loi sur les discriminations votée mercredi soir au Sénat.
Elle permet "l'organisation d'enseignements par regroupements des élèves en fonction de leur sexe".
Dans l'article, Bariza Khiari, sénatrice PS, s'interroge: "(Cette mesure) est-elle à mettre sur le compte de travaux menés dans la précipitation, ou bien d'une orientation idéologique en phase avec les nostalgiques de l'uniforme et les détracteurs de mai 68? "
Valérie Létard, secrétaire d'État à la Solidarité, répond que "le principe de mixité ne doit pas empêcher que, de façon ponctuelle, un enseignement soir organisé uniquement avec des jeunes filles et des jeunes garçons".
A la lecture de l'article, on se rend compte que la mise en oeuvre de cette disposition dépendra vraiment de ce que l'exécutif veut en faire. La mixité sera-t-elle limitée dans certaines matières seulement? Dans certains lycées?
L'article rappelle opportunément que la mixité n'est pas appliquée partout. On pense à l'école de la Légion d'honneur ou certains lycées privés, comme Danielou.
Heddi Rustuck
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